La Femme et l'enfant suite : page n° 43


 

je vais petit à petit sur cette page dérouler comment je vais procédé pour arriver à ce que je souhaite obtenir . Des difficultés, des échecs et je l’espère d’une réussite relative .

J’ai choisi de reprendre les gabaries que j’ai utilisé pour Sri et la Femme assise augmenté de 30 %.

L’origine tiré du livre de Cristina Cordova que j’ai déjà cité .

Je prépare ma terre cellulosique (voir page n°31) ainsi que mes gabaries collés sur du MDF et découpés pour pouvoir les réutiliser .

 

Ma terre sèche avant la pesée (poids de la terre sèche + 3 % de cellulose) pour obtenir de la terre papier. 

Ce que je m’apprête à modeler est difficile aussi je vais réaliser une miniature qui fera 30 cm debout.
en utilisant la façon de faire de Philippe Faraut  ( Modelage du corps humain Vol 2)
Un corps de femme collé sur du MDF et découpé me servira de gabarit .

Bon , bin ! raté ma miniature de 30 cm sans armature ça ne va pas . La jambe repliée et celle qui est tendue ne supporte pas le corps trop lourd pour elles.
je dois changer de taille et êtres plus raisonnable.  

 

  

 

Heu un paquet ! même avec des grosses jambes en ébauches impossible de tenir une jambe tendu et l'autre repliée.


 

 

Mon mélange 


Mon mélange terre et cellulose est fait . Je l'ai brassé beaucoup plus. J'ai pu ainsi éliminer de nombreux grumeaux et obtenir une pâte beaucoup plus lisse. 
J'avais envie d'encadrer le carreau de plâtre avec des bords dépassant qui me serviraient de guide pour obtenir une épaisseur régulière de la pâte coulée. Voila qui est fait.
j'ai 15 millimètres de hauteur cela me fera sans doute environ une plaque de 12 millimètre après absorption de l'eau par le carreau de plâtre.
La première plaque est prête. Avec les gabarits je peux découper ce qui me permettra de monter la femme en commençant peut être par le pied en avant ou le bassin pour le départ d'une assise.
 

J'ai modelé une petite figurine pour comprendre certaines difficultés que je vais rencontrer.
 

Bon cette figurine n'est pas très aboutie mais le but recherché était d’essayer de comprendre  comment m'y prendre pour la grande. Cette ébauche m'a permis de changer la façon dont je voulais faire mon montage . Je voulais commencé par la cage thoracique pour avoir une assise de départ. Cette figurine m'a permis de comprendre que je devais commencer par son pied gauche avec un petit calage du talon parce qu'elle n'a que ses doigts qui touchent le sol . Je ferai ensuite le montage de sa jambe avec sa cuisse. Des supports seront nécessaires. Fort de mes expériences passé je vais aussi utiliser un sèche cheveux pour la première fois.Il me servira à raffermir la terre si nécessaire .

Je crois que j'ai un peu sur estimé les proportions que j'ai choisis !
ma tournette déjà grande est trop petite. je vais devoir ajouter un planche dessus et ne pas l'encombrer .
 Avec les outils la place est un peu petite.
Je vais vers une difficulté certaine. Je table sur une des propriétés de la terre papier : pouvoir coller sur du sec en mouillant l’endroit puis griffer (guillocher) et coller avec de la barbotine .  
j'ai réuni le pied à la jambe puis la cuisse . Je vais attendre que cela durcisse un peu avant d'ajouter les éléments droits que je vais d’abord façonner. Je pense mettre des photos de leurs façonnages à partir des plaques .  
 
ma jambe complète à durcie un peu ; je la surveille ; à ce stade je commence à vérifier sa forme, le façonnage en m'aidant de livres me montrant la façon dont les muscles entour notre squelette  et donc nos jambes. Je cherche à ne pas modeler des tubes mais que notre œil , notre cerveau valide inconsciemment les traces des muscles sous-cutanés. La dimension du modelage que j'ai choisi, m’oblige à cela.
Je suis donc confronté à une nouvelle difficulté.
A ce stade il faut accepter le pas beau, le pas net !
j'ai ajouté la deuxième cuisse, la jambe le pied, avec un semblant de fesse calé pour le maintien de l'ensemble et posé le bassin. Le point positif est la plasticité de mes plaques pas trop humides. 

Une petite série visuel pour la cage thoracique.
 

 J'ai du mal à voir, sentir le résultat avec ce gros morceau monté sur son bassin 
 mais je n'ai pas le choix et je dois accepter de passer par le brut !
 

   Pas beau! mais je sais qu'il s'agit d'un passage qui ne doit pas me faire peur parce qu'un éventuel échec me permet d'apprendre. 
Je vais m'employer maintenant à améliorer les proportions.
(le 08/10/25)
         
La suite à venir .....
    

 




 

 


 

Eau forte : La théorie avant la pratique ! page n°42

 

L’atelier Eau forte une branche d'arc en Ciel.

L’eau forte est un procédé qui utilise de l’acide pour graver le dessin rayé dans le vernis déposé sur une plaque de cuivre ou zinc . Le creux obtenu retiendra l’encre déposée qui sera ensuite transférée sur du papier humide à l’aide d’une presse ou d’une cuillère, d’un polissoire ou d’un baren d’impression.
L’eau forte fait parti
e de ce que l’on appelle : la taille douce

Préparation de la plaque de cuivre

le polissage : avec un papier abrasif selon l’état de la plaque neuve. La finition peut se faire avec du blanc de Meudon et du vinaigre .
Après nettoyage à l’eau la plaque sera désoxydé
e avec un mélange de sel de cuisine et du vinaigre blanc pour permettre la bonne adhérence du vernis qui sera déposé sur la plaque de cuivre .

Le vernis : sera déposé au pinceau en poile de chèvre (conseillé) sur une face, l'autre pouvant être recouverte par du scotche marron large bande .

Pour pouvoir décalquer un dessin sans attaquer le vernis, nous déposerons du noir de fumée à l’aide d’une bougie sur le vernis en faisant attention de ne pas le brûler, la flamme à 2 cm en faisant des petits cercles.

Préparation du dessin : pour un dessin compliqué pouvant subir plusieurs bains il est utile d’avoir un nuancier réalisé à partir du bain d’acide que nous allons utilisé

Les nuances du dessin dépendent des temps d’immersion dans le bain d’acide du perchlorure de fer.
Les gravures successives sur le vernis provoqueront dans l’acide des creux de plus en plus marqués au fur et à mesure des bains . Le plus creusé au premier bain et le moins au dernier . C’est la différence de ces creux qui donneront les nuances de gris au transfert de l’encre sur le papier.

Préparation du papier : plusieurs types de papiers à base de riz ou de coton peuvent être utilisés.

Il seront humidifiée avant l’impression.

L’encre et l’encrage:l’encre sera de l’encre taille douce, plusieurs couleurs existent, la peinture à l’huile peut aussi être utilisée.
La plaque sera grassement encrée puis essuyée avec de la tarlatane en laissant l’encre dans les creux . La plaque sera finie pour l’impression avec la paume de la main enduite de blanc de Meudon, pour obtenir des blancs parfaits là où c’est nécessaire .

L’impression : se fait le plus souvent avec un presse munie de linge de feutrine .
La plaque de cuivre posée sur la presse sera recouverte de la feuille de papier humide
et d’une feuille de protection puis les linges de feutrine.

Le passage du rouleau de la presse permettra le transfert de l’encre ainsi que l’empreinte de la plaque de cuivre dont les bords auront été adoucis pour ne pas déchirer l’estampe réalisée.

Une autre façon de réaliser des estampes en taille douce : la gravure
elle sera réalisée à l’aide d’une pointe ou/et de divers burins sur la plaque de cuivre ou de zinc mais elle peut se faire aussi sur une feuille de plexi et même sur des tetra pack

le début de la Femme et l'enfant : page n°41

Les ateliers de peinture et modelage ont repris . l'atelier eau forte lui ce sera le 18. 
Pour la peinture je continue la nature morte, du raisin noir, du raisin blanc dans un magnifique panier tressé qui va surement me donner beaucoup de difficultés. Je le poserai ici lorsque je l'aurai fini.


Pour le modelage je devais choisir un nouveau modèle. Avec plus d'expérience j'aurai peut être pu pouvoir exprimé par un ouvrage ce qui me rend triste, bouleversé, écœuré  : le massacre en cours à Gaza, dans toute la Palestine et en Cisjordanie. Dans l'idée de modeler des corps arrachés avec enfants, je n'ai pas réussi à définir comment m'y prendre.

 
J'ai alors repris le livre de Phillips Faraut  pour retrouver sa technique de modelage de petites figurines.
Figurines qui par leurs positions choisies permettent de se projeter sur un modelage d'une grandeur intéressante comme celle de la femme assise que j'ai réussi à faire. 


L'idée du partage dans une exposition (en finalité) m'a questionné sur le fait de montrer une horreur! une femme, un enfant écrabouillé dans un dédale de poutres et blocs de ciment. Difficile ! et puis il y a d'autres horreurs dans tellement d'autres endroits.
J'ai tourné les pages de mon livre et je me suis arrêté sur le modelage d'une femme et un enfant .
Visiblement sur la défensive elle m'a saisi. C'est elle que je vais tenter de reproduire. Elle représente pour moi ce que le bon coté de notre humanité devrait faire : défendre l'enfant , le protéger de toute barbarie .