Eau forte : La théorie avant la pratique ! page n°42

 

L’atelier Eau forte une branche d'arc en Ciel.

L’eau forte est un procédé qui utilise de l’acide pour graver le dessin rayé dans le vernis déposé sur une plaque de cuivre ou zinc . Le creux obtenu retiendra l’encre déposée qui sera ensuite transférée sur du papier humide à l’aide d’une presse ou d’une cuillère, d’un polissoire ou d’un baren d’impression.
L’eau forte fait parti
e de ce que l’on appelle : la taille douce

Préparation de la plaque de cuivre

le polissage : avec un papier abrasif selon l’état de la plaque neuve. La finition peut se faire avec du blanc de Meudon et du vinaigre .
Après nettoyage à l’eau la plaque sera désoxydé
e avec un mélange de sel de cuisine et du vinaigre blanc pour permettre la bonne adhérence du vernis qui sera déposé sur la plaque de cuivre .

Le vernis : sera déposé au pinceau en poile de chèvre (conseillé) sur une face, l'autre pouvant être recouverte par du scotche marron large bande .

Pour pouvoir décalquer un dessin sans attaquer le vernis, nous déposerons du noir de fumée à l’aide d’une bougie sur le vernis en faisant attention de ne pas le brûler, la flamme à 2 cm en faisant des petits cercles.

Préparation du dessin : pour un dessin compliqué pouvant subir plusieurs bains il est utile d’avoir un nuancier réalisé à partir du bain d’acide que nous allons utilisé

Les nuances du dessin dépendent des temps d’immersion dans le bain d’acide du perchlorure de fer.
Les gravures successives sur le vernis provoqueront dans l’acide des creux de plus en plus marqués au fur et à mesure des bains . Le plus creusé au premier bain et le moins au dernier . C’est la différence de ces creux qui donneront les nuances de gris au transfert de l’encre sur le papier.

Préparation du papier : plusieurs types de papiers à base de riz ou de coton peuvent être utilisés.

Il seront humidifiée avant l’impression.

L’encre et l’encrage:l’encre sera de l’encre taille douce, plusieurs couleurs existent, la peinture à l’huile peut aussi être utilisée.
La plaque sera grassement encrée puis essuyée avec de la tarlatane en laissant l’encre dans les creux . La plaque sera finie pour l’impression avec la paume de la main enduite de blanc de Meudon, pour obtenir des blancs parfaits là où c’est nécessaire .

L’impression : se fait le plus souvent avec un presse munie de linge de feutrine .
La plaque de cuivre posée sur la presse sera recouverte de la feuille de papier humide
et d’une feuille de protection puis les linges de feutrine.

Le passage du rouleau de la presse permettra le transfert de l’encre ainsi que l’empreinte de la plaque de cuivre dont les bords auront été adoucis pour ne pas déchirer l’estampe réalisée.

Une autre façon de réaliser des estampes en taille douce : la gravure
elle sera réalisée à l’aide d’une pointe ou/et de divers burins sur la plaque de cuivre ou de zinc mais elle peut se faire aussi sur une feuille de plexi et même sur des tetra pack

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