j'accumule des savoirs théoriques qui vont me permettre de ne pas réinventer l'eau chaude.
Dans
les arts de l'estampe plusieurs techniques s’offrent à nous . Celles
qui m’intéressent sont celle qui demande un minimum d'outil . Les outils
sont simples : burins, pointes, échoppes, onglettes, gouges ; pour le
cuivre, le zinc, le lino, le plexiglas, le bois pour un ouvrage en taille douce ou en taille dépargne .

Il y avait la trace de la meule sur la face biseauté de mon burin neuf, ce qui m'a amené à me poser la question de l'affûtage et après l'avoir testé, j'ai décidé de l'affûter. D’où la fabrication de mon outillage
Si j'ai pu gravé avec ; les lignes n'étaient pas aussi nettes que dans des vidéos.
J'ai donc amplifié mes recherches en m'attardant d'avantage au visuel.
J'ai chercher quel angle de pénétration il fallait avoir . J'ai trouvé les 5° mais cela correspond à l'angle de la tige du burin lorsque qu'il est posé sur la partie plate de la poignée.(ce qui n'est pas absolu) Après réflexion l'angle d’attaque est celui que l'on fait pour avoir des profondeurs faibles ou profondes et certainement lié aussi à l'affûtage.
c'est la dextérité, le ressenti de mon geste accompagné du visuel qui me permettra de réussir les gravures que je réaliserai.
Mais il y a autre chose que j'ai appris. les burins carrés sont bons pour des lignes droites et pour les courbes il est conseillé d'avoir un burin arrondi
Il y a donc plusieurs variétés de burin avec des noms différents (échoppes, onglettes... )

La face de mon burin carré est maintenant poli mais le point critique c'est la pointe qui doit être parfaite, car c'est elle qui attaque le cuivre de quelques petits dixièmes de millimètres en fonction de la pression que je vais exercer .
je n'ai pas encore bien réussi à voir ce qu'on appel le morfil. Mon burin neuf à été légèrement arrondi sur les deux face qui permet la pointe, m’empêchant d'utiliser les plans de ses faces pour retirer le morfile s'il y en à un. Peut être qu'il me faudra acquérir une réglette de cuire à défaut d'un morceau .
J'ai commandé un burin rond , peut être que je fabriquerai un autre outillage ci cela m'est possible en fonction de sa forme.
Avec ma petite plaque d'essai, j'ai creusé son empreinte dans le support tournant bricolé. J'ai bien fait . il faut un pression suffisante pour découper le sillon et débutant j'ai dérapé plusieurs fois sans blessure parce que conscient du danger je n'ai pas laissé ma main de maintien dans l'axe de mon burin .
Mon support tournant ne peu qu'être provisoire . les coussins en cuire de graveur sont onéreux. Je t'enterai d'en fabriquer un en simili cuire.
il est temps d'écrire le résulta de ce teste avec mon outillage en bois.
Il a des défauts je peux obtenir une surface plane mais de travers .Après avoir chercher encore sur le net j'ai appris que je dois donner un angle de 15° sur les faces de la pointe de façon légère :les talons.
Dans une nouvelle séance à l'atelier, Fannie m'a affûté mon burin pour me montrer comment il fallait faire avec un outil triangulaire que l'on trouve chez Charbonnel .
je me le suis procuré.
Ce petit outil est pratique mais n'est pas précis .
la solution que j'ai trouvé est de noircir le losange affuté et de vérifier que je suis fixé à la bonne longueur en frottant le burin sur un feuille de papier. L'endroit de l’effacement de l'encre m’indiquera si je doit raccourcir ou rallonger la sortie du burin de l'outil.Une autre solution complémentaire est d'utiliser un petit cylindre de la longueur nécessaire pour obtenir l'angle permanent de 45°
Un autre inconvénient à cet outil qui peu être très ennuyeux !
la vis ne tien pas au serrage pendant l'affutage.
Alors voilà la solution un petit coin en bambou que je façonnerai en chêne.
la vis est sur l'arrête du burin et se désert à l’affutage. Le coin règle ce problème et permet un réglage de la longueur plus facilement. Le coin plus le cylindre est une bonne solution. L'idée du cylindre existe avec des gabarits américain.
Les talons
le talons à la pointe doit être très léger, délicat; la suppression du morfil .
Leurs affutages sans outil est plus facile . (photos tirées d'une vidéo).
j'ai coupé un petit cylindre dans un tuyaux de cuivre. Difficile d'être juste à la cote , le cylindre n'est pas pratique en appuie sur le triangle pour la buté nécessaire du positionnement du burin.
alors j'ai fabriqué un outillage qui me permet d'avoir toujours un positionnement identique du burin avec une buté amovible.
1 détail / 2 le burin en position / 3 la pointe du burin effleure le fond amovible.
le dé en bois claire à la longueur utile pour un affutage à 45° (certain site donne de 45° à 50°) .Pour s'assurer du bon positionnement du burin dépendant de la longueur du cube après réglage, il suffi de noircir la surface à affuté et de la frotter sur une feuille de papier dans la même position que pour l'affutage sur la pierre.
la disparition du feutre noir donne l'indication du positionnement du burin ( en haut ; trop court )( en bas ; trop long ) ( plus rien ; bonne longueur ).
Cette ensemble fonctionne bien; le cône n'est plus en bambou . Je pense en refaire un autre pour qu'il n'ai plus la fonction de coin mais juste utile au serrage de la vis. L'empreinte devra être parallèle au burin .
Voilà qui est fait avec une butée pour améliorer la manipulation. Pour les mêmes raison j'ai supprimé le fond, vérifier l'angle de 45° avec un petit papier et ajouté un morceau de bois sur le cube pour empêcher le basculement du triangle. Je peux maintenant utiliser mes deux mains pour positionner correctement le burin.
A l'affutage je touche sur l'arrière mais lorsqu'il sera de nouveau bien affuté l'angle d'appuis ne bougera plus.La longueur du cube étant invariable, l'angle sera toujours le mème.
Alors si je devais fabriquer un autre outil de positionnement, je ferai un cube plus grand, supprimerai la cale ajouté ce qui me faciliterai encore plus le réglage du burin
L'idéale serai un ensemble cube en alu avec l'empreinte du triangle ou peut-être mieux en chêne .
J'ai fini d'affuter mon burin, toute la face brille sans facette. j'ai fait le teste de noircir la face et de l’essuyer en prenant soin de ne pas mettre la pointe en premier : tout à été effacé.
Pour valider mon outillage j'ai dévissé le burin du triangle pour tester un éventuel identique repositionnement recherché.Après l'avoir repositionné et refait le teste du papier je peut certifier son bon réglage reproductible.
Alors la hauteur de mon cube est de 28 mm et me permet d'être dans la fourchette 45/50°
j'ai considéré que c’était mon point de départ.
Chacun aura un burin à un angle différant avec le triangle seul.
Un solution pour déterminer la hauteur de son propre cube est de partir par exemple de 28 mm, testé à la feuille de papier. si la pointe est effacé il faut diminuer la hauteur du cube petit à petit pour chercher sur la feuille à tout effacer.
si le talon est effacé un morceau de papier d'imprimante sous le cube le rallongera d'autant nécessaire pour l’effacement de toute la face nous permettant ainsi de pouvoir mesurer la cote utile du cube .
bien là je pense retourner à mes plaques de cuivre avant de graver sur vernis à la pointe .